Journal de bord - Team Amérique - Semaine 3
Semaine 3 (17/04– 23/04), depuis le Chili
Dès notre arrivée à Valparaiso, nous avons pu constater le dynamisme et la folie de cette ville portuaire célèbre pour son Street Art omniprésent et qui fut décrite par l’un de ses plus illustres résidents, Pablo Neruda de la façon suivante :
« Valparaiso, comme tu es inconséquente, tu n’as pas peigné tes cheveux, tu n’as jamais le temps de t’habiller, tu t’es toujours laissée surprendre par la vie »
La ville est constituée d‘une partie basse et de 44 collines, et c’est bien au sommet de l’une d’entre elles que se trouvait notre auberge.
Le lendemain nous retrouvons Alex et Tanguy, nos amis appelés Los Caracoles, volontaires au sein de l’association Pio Pio dont la vie s’articule autour de l’éco construction, le recyclage et l’auto-suffisance. (https://loscaracolessite.wordpress.com/ )
Pour atteindre la communauté nous avons emprunté un microbus, véhicule qui laissait présager un voyage tranquille. C’était sans compter sur les chauffeurs qui se croyaient sur une piste de rallye.
Arrivés sain et saufs à Reñaca, nous avons pu échanger avec Matt, un australien qui multiplie les expériences du genre et Léo qui réalise une thèse sur l’expansion des communautés autonomes au Chili.
Le lendemain, nous avons pu apprécier la variété des Cerros de Valparaiso et les différents parcs mais aussi l’amour que pouvait nous porter les chiens errants qui peuplent la ville.
Après un mercredi 29 Avril où la vie pourtant si animée de la « vallée du paradis » fut totalement paralysée par le recensement, jour TRES férié au Chili, il était temps de commencer notre périple vers le Sud du Chili et la Patagonie.
La première étape après une nuit de bus en direction de Concepcion était pour nous l’occasion de rencontrer Christian Prat, chercheur à l’IRD et pédologue ainsi que sa femme Paolo Bustos, chercheuse et agronome chilienne reconvertie dans l’agriculture biologique et la production de myrtilles.
Ce fut donc l’occasion d’aborder le sujet du réchauffement climatique à travers l’étude des sols (oui c’est ça la pédologie) et l’agriculture biologique.
Impossible de se déconnecter de l’actualité politique française avec Christian, qui bien qu’à l’autre bout du monde, reste engagé dans les programmes politiques sur l’écologie et l’agriculture et attend impatiemment les résultats de dimanche.
Nous quittons donc après moultes débats et un accueil extraordinaire, Christian, Paola et leurs enfants pour prendre la direction de Puerto Varas, la région des lacs et le volcan Osorno.
Hasta Luego !