Journal de Bord - Team Amérique - Semaine 7
Après une arrivée très matinale à La Paz dimanche, c’est lundi que le travail commence. Notre premier rendez-vous se fait avec Rolando Sahonero, de FundaPro qui accompagne les petites entreprises boliviennes à travers des fonds ou des formations. Depuis quelques années, la fondation a ajouté un aspect environnement dans ses aides. Rolando nous a également parlé de l’importance de la Pacha Mama (la Terre Mère) dans la culture bolivienne.
Le lendemain, nous partons chercher quelques contacts à l'Institut de Recherche et Développement (IRD) et à l’université de La Paz, l'UMSA (Universidad Mayor San Andres). Pour cela, nous goûtons aux transports publics de la capitale ou «collectivos», l’utilisation sans modération des klaxons, et la conduite souple et tranquille des boliviens dans les bouchons. A l'UMSA, nous rencontrons Bertha Gozalvez Kreuzer, qui a lancé un projet sur l’étude d’impacts du changement climatique sur les populations d'Amazonie.
Les journée de mercredi et de jeudi nous permettent de découvrir les rues commerçantes de La Paz, avec leurs innombrables stands de souvenirs, étoffes, bijoux, statuettes porte-bonheur et…leurs (véritables) fœtus de Lama ! Nous en profitons également pour visiter le musée de l'Art, finalement très centré sur les icônes chrétiennes, et le musée de l'Ethnographie et du Folklore qui nous permet d’admirer les poteries, tissus, masques de plumes et bijoux incas en or et en argent.
C’est vendredi que nous retournons à l’université pour nos rendez-vous. Nous rencontrons Alvaro Soruco, qui a étudié à Grenoble et qui travaille sur la fonte de glaciers. L’apport de ces glaces peut représenter jusqu’à 40% des ressources en eau potable de La Paz. Nous rencontrons également Edwin Machaca, chercheur en eau et environnement qui étudie notamment les impacts du changement climatique en Bolivie.
Samedi, nous quittons La Paz pour Coroico en empruntant la Route de la Mort («Camino de la Muerte») à vélo. Ce chemin, aujourd’hui fermé à la circulation, voyait tomber dans le précipice plus de 300 personnes par an. Heureusement, tout se passe bien pour nous malgré quelques dérapages hasardeux et un troupeau de moustiques haineux à l’arrivée.
Nous voici dans la jungle, à la limite de la forêt Amazonienne, où nous rencontrerons des associations aidant les producteurs de café, quinoa et coca, très présents dans la région.